say something i'm giving up on you. (r)

SAY SOMETHING I'M GIVING UP ON YOU
cordelia hawts and cale baldwin

"On annonce une vague de chaleur pour la ville de New York. Préparez vous bien pour cette se-" À peine trente seconde après le mot chaleur, Cordelia a fermer d'un coup de poing de réveil-matin. Elle se trouve présentement dans la chambre de Bash, son colocataire. Et disons simplement que depuis une demi-heure, le réveil-matin est en mode 'réveil'. Fatiguée d'entendre ces barbants personnages de la radio parler, elle s'est décidé d'aller le réveiller par elle-même. Elle regarde Bash dormir et roule les yeux. Elle se secoue pour se donner du courage - elle a des envies très suicidaire ces derniers temps apparemment - et se met à secouer son colocataire. Étant son ex-petite amie, elle sait très bien qu'elle risque de se retrouver au sol, ou de le payer cher dans les jours à suivre. Bash se réveille tranquillement et elle disparait le plus vite possible pour ne pas faire face à ce monstre qui s'éveille. Elle prépare une tasse de café et la lui tend gentiment afin de s'excuser. Ce n'est pas sa faute si son réveil ne marche pas. Je vais te tuer si tu remets ton réveil quand je suis en congé, pense-t-elle en mode petit ange inoffensif. Elle fini sa tasse de latté et prépare des pancakes et du bacon. Elle a une âme trop généreuse pour ne pas en faire à Bash ou empoissonné son repas. Ce serait une mort trop simple, et elle serait inculpé aussitôt. Nah. Si elle avait voulu le tuer, elle l'aurait fait plusieurs années plus tôt lors de leur rupture. Mais elle ne l'a pas fait. Elle fini donc de faire la cuisine après s'être brûler deux trois fois - et ouais - puis verse le tout dans des assiettes. Elle engloutit le tout, sans être surprise de la vitesse ultra rapide à laquelle Bash prend son repas. Plus vite que l'éclair, il bouffe comme un ogre. Elle soupire après avoir déposé son assiette dans le lavabo et salut d'un geste de la main Bash qui part travailler. Non sans lui faire un grimace. Journée de congé bien mérité. Les aléas de travailler pour elle-même. Cordy passe la majorité du matin devant la télévision à regarder par ci et par là des chaînes à la télévision puis finalement, elle en vient à se tanner. Cordelia décide d'aller se vêtir, parce qu'en ce moment elle effrayerait même un chat dans la rue. elle a l'air tout simplement débile dans son pyjama. Bien que ultra sexy. Bref, elle part dans sa chambre et se met un truc simple, qui peut aller avec la température du moment. Un jean noir avec un un chandail blanc/crème. Elle accompagne le tout d'un rouge à lèvre framboise, de chaussures sandales à talons plus ou moins haut et se rend dans la salle de bain pour fixer ces cheveux. Elle les aplatit rapidement, elle n'a pas envie de s'attarder à ça. La voilà donc prête pour partir. Elle décide de faire une balade dans le parc avant d'aller au Lemon Sprinkles Bakery, un de ces endroits préférés. Peut-être y rencontrera-t-elle Elsie, cette rousse pulpeuse tendre qui lui a été d'une gentillesse lors de sa première venue à la pâtisserie. Cordy avance donc dans la rue et marche vers le parc. Elle prend l'air, heureuse comme tout. Quoi de mieux lors d'une journée de congé, que de prendre l'air! Elle s'aventure dans le parc et s’assoit sur un banc. Beaucoup de choses lui viennent en tête. Mais elle ne sait toujours pas par laquelle commencer. Elle décide finalement de se laisser aller jusqu'à ça: « Cordy... » Parmi des millions de personnes, des milliard, elle aurait pu reconnaître a qui appartient cette voix. Cette même-voix qu'il y a tant d'année. Elle se tourne pour voir le visage de la personne à qui appartient cette voix. Elle reste stupéfaite et se lève aussitôt, mais arrivant à peine à tenir debout. Ce n'est pas possible qu'après tant d'années il soit de retour. Elle refuse, complètement. Il n'a pas le droit. Elle fronce le regard. Elle peut le distinguer. Elle se met une main devant la bouche. Puis finalement les mots la percutent. « Oh mon dieu.... Cale? » Encore sous le choc, elle n'ose pas s'approcher, elle reste figée. Elle ne sait même pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose de le voir là après tout ce temps.. Tous ce temps...

" i still hear you saying "all of life is chance,
and is sweetest, is sweetest when at a glance"
but i live, i live a hundred lifetimes in a day.
but i die a little in every breath that I take. "
@ amen omen ○ ben harper.

Une lourde masse lui sauta dessus sans qu'il ne s'y attende, le sortant d'un délicieux rêve. Cale ouvrit les yeux doucement. Marley, son chien, s'approcha de lui et lui lécha vigoureusement le bras. Le jeune homme savait ce que cela signifiait, il allait devoir sortir son compagnon à quatre pattes, qui n'attendait qu'une chose : respirer l'air doux des matins new-yorkais. Cale lui caressa la tête, puis lui fit comprendre que sa place n'était pas sur le lit. Il aimait Marley, mais détestait ce genre de matin, où sa boule de poils le réveillait à l'aube alors qu'il pouvait dormir. Le jeune homme jeta un regard au réveil. 09H11. Finalement, ce n'était pas si tôt, Marley avait su patienter plus qu'il ne l'avait imaginé. Cale se frotta doucement les yeux et inspira un bon coup. C'était une de ces matinées qu'il aurait voulu passer au lit, de la musique douce berçant ses oreilles. Son chien devint de plus en plus insistant et il se leva. Chaque journée commençait souvent de la même manière. Le jeune homme sortait du lit et prenait son petit déjeuner devant les actualités. Il aimait se tenir au courant de tout ce qu'il se passait dans le monde et peu de matins faisaient exception à la règle. Une fois son ventre rempli, il alla s'habiller. Après quelques instants de réflexion, il opta pour une petite chemise bordeaux et un jean beige. Selon sa mère, il avait toujours eu un sens du style incroyable, chose qu'il n'avait jamais véritablement cru. Marley l'attendait de pied ferme devant la porte et Cale attrapa ses clés. Il allait aller se balader à Central Park, comme souvent. Central Park, son lieu préféré, celui où il avait une multitude de souvenirs avec Cordelia. La simple pensée de sa meilleure amie lui serra le cœur. Voilà maintenant quelques mois qu'il arpentait à nouveau les rues de la grosse pomme et il ne l'avait toujours pas revu. Il se demandait souvent dans quelles circonstances il allait la retrouver. Si elle allait débarquer un jour à son appartement, ayant pris soin de se renseigner de sa nouvelle habitation avant. Ou si ils allaient se rencontrer au coin d'une rue, comme ça par hasard, ou encore dans un supermarché. Depuis son retour, Cale n'avait pas eu le courage d'aller la voir de lui même. Il aurait aimé l'emmener avec lui mais elle n'aurait pas supporter les galères et les problèmes dont il a du faire face pendant ces cinq ans. Le jeune homme avança tranquillement dans le parc, la tête remplie de pensées concernant Cordelia. Il décida de lâcher Marley et le regarda courir après les écureuils. Voir son animal s'épanouir le fit sourire. Il aurait adorer en avoir un enfant, mais ses parents n'ont jamais voulu. Arrivé à un croisement, il décida de partir sur la gauche et son cœur rata un bond. Cordelia se tenait là juste devant lui. Cale sentit ses membres trembler. C'était un coup du destin, c'était sûr. Il aurait du s'en douter, il n'y avait qu'un seul endroit pour revoir la jeune femme, l'endroit parfait, au moment parfait. Le hasard fait bien les choses. Il n'en était pas tout à fait convaincu, ne sachant pas si aller la voir était une bonne idée. Mais Cale en crevait d'envie. Prenant son courage à deux mains, il se lança. Si il ne faisait rien, il allait le regretter. « Cordy.. » Son regard se porta sur la jeune femme. Elle avait bien grandi en cinq ans. Ses traits s'étaient adoucis, elle était devenue une femme, une vraie, encore plus belle qu'elle ne l'était avant. « Oh mon dieu.... Cale? » Il ne savait pas comment agir avec elle, si il devait faire comme si de rien était ou être plus réservé, plus distant. Il était perdu, pas assez prêt pour ces retrouvailles. Il s'imagina tous les scénarios possibles, entre Cordy qui lui saute dans les bras ou une Cordelia plus distante, plus violente. « C'est curieux n'est-ce pas, qu'on se retrouve à Central Park.. » dit-il en riant nerveusement. Cale regarda autour de lui et fit signe à Marley de venir. C'était idiot, mais il avait terriblement envie de lui présenter son chien, comme il l'aurait fait cinq ans plutôt.

Elle prend le temps de le regarder de haut en bas. Il a changé. Énormément changé depuis le temps. Tout ce temps sans nouvelle. Non. Elle ne peut pas se précipiter dans ces bras, comme s'il ne l'avait jamais laissé pour partir voir le monde. Il irradiait de bonheur alors que son coeur à elle, venait de s'arrêter de nouveau. Elle sentait le sang disparaître. Cette douleur dans la poitrine, cette torture lente qu'elle ne pouvait supporter. Elle voulait qu'il soit là, prêt d'elle, tous les matins. Mais malheureusement, il était parti. Comment avait-il pu la laisser seule? « C'est curieux n'est-ce pas, qu'on se retrouve à Central Park.. » Cordy approuve d'un haussement de sourcil. On ne pourrait pas dire mieux. Il est un homme maintenant, il a changé. Il a d'autre désir, d'autre envie. Tout comme elle. Derrière lui, il avait laissé cette nouvelle jeune adulte prête à découvrir le monde, à faire sa propre voie, suivre son propre chemin. Prête à conquérir le monde avec ces idées révolutionnaires. Elle avait complété des études avant de décider de devenir organisatrice d'événement. Et présentement, elle faisait beaucoup d'argent. Disons que les choses allaient bien. Le fait de devoir engagée des employés, la remplissait de bonheur et était la preuve que rien n'allait mieux qu'en ce moment niveau affaire. Cale, l'adulte, l'homme, appelle un chien qui se précipite vers lui. Elle se souvient de son envie d'avoir un chien. Un doux sourire traverse son visage. Il est le même, mais il ne l'est pas. Combien de fois a-t-elle pensé, qu'elle aurait dû le suivre là-bas. Partout. N'importe où. Mais ce n'était pas pour elle. « Pardonne moi mon étonnement. Je ne pensais plus jamais te revoir. » Cordy employa une voix distincte. Cinq ans. Cinq longues années à attendre son retour, à espéré le revoir. Ils avaient perdu contact, avaient promis de ne jamais le faire. Et pourtant c'était arrivé. Ça avait été complètement inévitable, malheureusement. Elle ferme les yeux un moment et secoue la tête. Quand elle les ouvre de nouveau, elle a devant elle, l'homme que jadis elle aimait. L'homme dont elle pourrait peut-être retomber amoureuse. Mais elle n'est plus cette femme pleine d'espoir, d'amour qu'autrefois elle était. Depuis, l'eau à couler sous le pont. Elle est devenu une femme qui n'a pas envie de se faire aimer. Qui ne veut pas s'engager. Qui en a même peur et qui s'enfuit, prenant jambe à son cou, lorsqu'une simple référence est prononcé. « Cinq ans... tu te rends compte. On s'était promis... Tu m'avais promis- » Elle n'est pas capable de finir sa phrase, retient un sanglot en poussant un petit rire. Tout ça est loin derrière eux. Des promesses dites par de jeunes adultes naïfs de dix-neuf et vingt-et-un ans. Elle ne peut pas s'attacher à ces paroles davantage. Cordelia s'approche de Cale et caresse la tête du chien. « Tu me le présentes? » Elle a la forte envie de prendre son meilleur ami dans ces bras mais se retient. Une rancoeur encore trop présente. Il lui avait promis de revenir pour elle. Et de constater qu'il n'était pas revenu pour cette raison lui fendait le coeur. Tous ces rêves, ces aventures qu'ils avaient vécus ensemble. Tout lui revenait en mémoire. Central Park, leur endroit favoris. Et voilà qu'ils se retrouvaient là, tous les deux, à nouveau. Elle continua un moment de flatter la tête de l'animal. Si Cale avait décidé d'adopter un chien, c'est soit a) parce qu'il a l'intention de rester, ou b) il s'agit du chien de sa petite amie, quelque chose de poétique comme ça. Une fille qu'il a ramener avec lui. Cordelia est déjà morte de jalousie rien qu'à cette idée. Ils étaient censés être des amoureux. D'être épique. La vie leur réservait autre chose dans le futur, apparemment. Ils ont plutôt l'air d'être deux anciens amis qui se retrouvent que deux personnes jadis amoureuses une de l'autre.