ding dong, the bitch is dead. (r)

DING DONG, THE BITCH IS DEAD
serinda belikov and bash cobburns

D'accord, elle n'a peut-être pas envie de se lever de son canapé pour se rendre chez son ami aka monsieur wingoman. Le confort de son sofa est tout simplement, indescriptible, divin. Ou la flemmardise vient tout simplement de la prendre de plein fouet. Serinda n'a pas souvent se genre de réaction. Surtout lorsqu'il s'agit de Bash. Mais lorsqu'ils se rencontrent, normalement, c'est dans des bars ou des boîtes de nuits, des restaurants, ce genre de trucs. Passer à son appartement pour lui amener le dîner - déjeuner pour certain -, c'est hors de sa porté et surtout très rare. Serinda grogne, lève la tête au ciel puis soupire. Non, pitié non. Qu'il se démerde seul. Finit-elle par penser intérieurement. Enfin, ça, jusqu'à ce que monsieur le concerné décide de lui lâcher un coup de fil pour savoir où elle se trouve. Son exaspération ne fait qu'augmenter. Elle se motive en prenant une grande inspiration. Et hop, la voilà debout, marchant sur ces pieds prête à se rendre au bistro afin de ramener quelque chose pour Bash et elle. Parce que bien sûr, le voir manger lui donnerait faim. C'est le principe même de son existence. Serinda sort de son appartement et se rend à sa voiture. Elle s'arrête au Pasta Bistro Grill Inc. un de ces endroits préféré pour manger et tout prêt de l'appartement de Bash. Environ dix minutes à pieds. Elle entre et regarde le menu. Tout à l'air succulent. Elle commande pour Bash en premier, lisant mot pour mot ce qu'il y a d'écrit sur son portable. Puis ensuite pour elle. De son côté, elle prend deux wraps au poulet croustillant avec une salade césar. Comme il s'agit de son premier repas de la journée - vivement l'horaire de nuit - elle a une faim de loup. Et elle sait très bien que Bash n'osera pas rien dire. Ce n'est pas son genre de dire quoique ce soit sur son alimentation puisqu'elle s'entraîne. Elle ne va pas travailler à pied, habitant à Brooklyn, et travaillant à Manhattan. Ce serait bien trop long, même si elle fait une course ou un jogging. Elle se retrouve donc à attendre pour sa commande, et essaie de réfléchir à plusieurs choses. Dont Kira, cette brunette qui lui donne envie de jouer de façon dangereuse. De se déchaîner sur une piste de danse, de sortir son jeu d'allumeuse. Elle se souvient très bien de son regard enjoué, joueur, dragueur. Serinda pense devenir folle chaque fois qu'elle se rappelle la lumineuse et pulpeuse Kira. Elle doit faire quelque chose, la mettre dans son lit pour faire passer se sentiment sulfureux et agressif qui lui brûle les veines. Elle avance, prend sa commande, sourit comme à son habitude et repart. Une fois stationnée à l'appartement de Bash, elle rectifie, repart la voiture et part chercher des bières. Si jamais elle doit rester là, elle dormira avec lui sans aucun problème. Ils n'ont pas besoin de coucher ensemble pour dormir un à côté de l'autre. La joie d'être des amis. Elle achète rapidement six bières et repart à l'appartement. Elle marche jusqu'à la porte et toque trois petits cou et entre. Elle a l'habitude. « Cobburns! J'ai ton repas. Et je suis pas ta bonne! » Elle dit la dernière phrase pour qu'il se rappelle qu'elle est peut-être sa pote, mais qu'il y a des limites à bonne gentillesses. Après tout, il s'agit de Serinda. Elle pose les bières sur le comptoir de la cuisine ainsi que le repas. « Prend pas toute l'eau chaude, sinon je t'attache au pendant de ton lit et te viole en revenant! » Serinda reconnait aussitôt la colocataire de Bash, ainsi que son ex-petite amie, Cordelia. Elle lui fait un sourire. « Je t'aiderai. » Elles se mettent à rire pis Cordelia quitte l'appartement, laissant Serinda seule avec Bash. Elle comprend qu'il est sous la douche, ou quelque chose dans ce genre vu les paroles de sa colocataire. Mais après tout, elle pourrait se tromper. Elle l'attend donc, sortant deux fourchettes, préparant les boîtes repas et s'ouvrant une bière.

Il était vrai, l'alcool faisait toujours un grand bien mais étrangement, le lendemain, il torture l'esprit. Lorsque Bash parvint à ouvrir un de ses yeux, ce fut sous une migraine terrible et dans un état physique lamentable. Les rayons du soleil, des représentatives de la joie et de la tristesse, cette lumière réchauffait son visage à moitié réveillé ainsi que celle de sa voisine. Heu? Bash tourna légèrement la tête vers la gauche, espérant que ce qu'il venait d'effleurer avec sa main n'était pas ... Roh merde Une fille. Et la même qu'il y a trois jours, mardi dernier, hier soir fut leur troisième rencontre. Elle dormait à poing fermé tandis que Bash se disait qu'il ne fallait pas qu'ils se revoient sinon elle a allait devenir extrêmement collante. Bash partait du principe de ne pas donner son numéro ou quoique ce soit mais cette Tracy était parvenue à lui soutirer les chiffres magiques. Une grave erreur dont Bash ne sait pas comment y remédier. Il se leva doucement et surement dans la peine, posa ses pieds sur le parquet mais resta assis un moment, le visage enfoui dans ses deux mains. D'habitude, le Cobburns tenait plutôt bien l'alcool mais là, il devait avoir pris quelque chose de plus, de différent, de plus fort. Un choix qu'il regrettait à présent à cause de cette infâme gueule de bois mais aussi parce que ça l'avait fait céder aux avances de Tracy. Ou pire, c'est lui qui l'aurait séduite. Elle aussi semblait plutôt mal au point mais la brunette parvenait tout de même à trouver le sommeil. Bash pensait qu'il était tôt le matin, qu'il était l'heure de sa course matinale mais lorsque ses yeux se posèrent sur l'horloge, il était déjà l'après-midi. Bash lâcha un long soupir qui en disait beaucoup sur son état d'esprit actuel. Il se leva et se déplaça le plus silencieusement possible pour ne pas réveiller Tracy. Il était sur qu'il allait couper les ponts avec elle mais il n'était pas aussi inhumain de faire ça en la réveillant de force en sachant très bien que ses esprits à lui n'étaient même pas revenus totalement. Il ferma la porte et se dirigea en traînant des pieds vers la salle de bain où il allait prendre une douche qui le réveillerait. Seulement, voilà que lorsqu'il posa la main sur la poignée, son ventre se mit à crier famine. Décidément, ce n'était pas sa journée. Bash allait se tourner vers son adorable colocataire pour lui demander si il restait quelque chose à manger mais il se souvint que c'était sa semaine, que c'était lui qui devait faire les courses il y a quelques jours mais qu'il ne s'était pas encore donné la peine de se déplacer jusqu'au supermarché. Cordy ne semblait pas encore l'avoir remarqué et si Bash lui demandait quelque chose en rapport avec le frigo, il était certain qu'elle verrait qu'il n'avait pas fait les courses. Bash préférait alors crever de faim que d'affronter les monstres de l'enfer qui sortaient de Cordy à chaque fois qu'elle s'énervait. Il tourna un peu la poignée quand une autre pensée le frappa. Serinda. Toujours en faisant le moins de bruit possible, il prit son téléphone sur la table de la cuisine et fit ce fameux appel. Après cinq minutes de négociations, il parvint à la faire se lever de son canapé. Dieu seul sait comment il est difficile de décoller le derrière de Serinda de son canapé adoré. Il entama finalement sa douche dans laquelle il s'endormit dix minutes debout sous l'effet de la gueule de bois... « Cobburns! J'ai ton repas. Et je suis pas ta bonne! » la porte claquante, cette voix, cette intonation, ... Bash dont la tête était contre le mur de la douche ouvrit petit à petit ses yeux et se rendit compte que.. Je me suis endormi? Décidément, il allait arrêter l'alcool pour un moment. Alors qu'il terminait sa douche, Cordelia le menaça de projets sataniques si jamais il prenait toute l'eau chaude, ce à quoi Serinda était bien entendu partante pour aider. Il secoua la tête exaspéré par ces obsédées sexuelles qu'il fréquentait. Mettant fin à sa toilette, il se sécha, enfila un bête pantalon laissant le haut sans rien et se brossa les dents avant de sortir retrouver Serinda qui était déjà installée avec sa bière, ses couverts et la nourriture. Cette image lui arracha un sourire et il s'installa aussitôt en face d'elle. « J'ai vraiment su te convaincre de te déplacer, je suis fier de moi » dit-il sur un ton taquin. « Merci en tout cas et bon appétit! » tandis qu'il commençait à manger, il dévisagea la bière devant lui et préféra ne pas y toucher, la laissant à Serinda. Alors qu'il profitait du bon plat, un souvenir mortel lui revint en tête. Tracy. Il tourna légèrement la tête en direction de sa chambre, un air inquiet collé au visage et ne remarquant aucun mouvement, il ne dit pas un mot. « Je crois que j'ai pris un sale truc hier.. j'ai vraiment du mal aujourd'hui » avoua-t-il avec un léger sourire. Vu sa voix et son état physique, Serinda avait surement remarqué sa gueule de bois.